+ Aller au contenu principal
Légendes et crédits photo:
Image d'antan
Fossé latéral gauche du fort de Loncin après l'explosion du fort le 15 août, Front de sauvegarde du fort de Loncinphoto prise par l'armée allemande en 1914,
Image présent
Fossé latéral gauche du fort de Loncin aujourd'hui, Sylvain Vanderwalle, avril 2018, Front de sauvegarde du fort de Loncin
Vision du fossé latéral gauche du fort de Loncin après l'explosion du fort le 15 août 1914 Les vestiges de la ceinture de forts de Liège sont d'autres témoins matériels des événements du mois d'août 1914. Entre 1888 et 1891, le général belge Henri Alexis Brialmont avait fait ériger une douzaine de forts en béton autour de la Cité Ardente, à sept kilomètres environ du centre-ville. Ce système de défense était comparable à celui de Serré de Rivières, autour de Verdun, construit suite à la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870. Le 5 août 1914, lorsque les Allemands entament autour de Liège ce qui deviendra la première bataille de la Grande Guerre, les forts liégeois, en béton non armé, sont déjà obsolètes. Ils n’ont en effet pas été conçus pour faire face aux nouveaux calibres de l’artillerie allemande, beaucoup plus performante qu’à l'époque de leur construction ! Les Allemands arrivent notamment avec d’énormes mortiers de 420 mm, les Grosses Bertha, qui deviendront vite célèbres par les dégâts qu’elles provoquent sur ce type de construction qui n’ont été conçues que pour résister à des obus de 210 mm. À Loncin, en particulier, le 15 août 1914, c'est un de ces terribles bombardements qui fit exploser une des deux poudrières du fort, provoquant l'ensevelissement de 350 soldats sous les décombres.